Rien ne sera plus comme avant en Iran.
La mort de Mahsa Amini sous les coups de la police le 16 septembre 2022 a changé le pays.
Le pouvoir n’a rien concédé aux appels du peuple à plus de liberté.
Arrestations, incarcérations, exécutions, telles sont les réponses du pouvoir à l’agonie.
La peur a changé de camp, dit-on , mais la douleur se situe bien du côté des familles dévastées par l’incertitude sur les conditions de détention , par les tortures et viols, par les procès factices et leurs juges soumis qui prononcent les exécutions.
Le père de Mahsa Amini a été arrêté de crainte que sa présence sur la tombe de sa fille ne déclenche des mouvements de foule.
Aujourd’hui, en commémoration du meurtre de Mahsa Amini les 4 prisonnières politiques Golrokh Iraei, Shakila Monfared Azadeh Abedini et Narges Mohammadiont mis le feu à leur voile dans la cour de la prison d’Evin.
Que fait la communauté internationale ?
Peu. Rien.
18 septembre 2023