« Des souris, des pigeons, des punaises de lit, des chaînes et des coups, on a tout vu là-dedans. Ils nous traitent comme des chiens, les gardes sont presque tous des hommes. Ils nous crient au visage, nous font circuler les pieds et les poings liés à une ceinture que l’officier tient comme une sorte de laisse. » Décrit son ancienne co-détenue, Carmen Giorgio.
Son procès débute aujourd’hui.
Il y a un an, Ilaria Salis, institutrice, est venue manifester à Budapest contre la montée de l’extrême droite, pendant un rassemblement annuel de néonazis et de skinheads.
À 39 ans, l’antifasciste italienne risque une peine pouvant aller jusqu’à 24 ans de prison. Détenue dans des conditions inhumaines, son père demande une intervention de Giorgia Meloni, la Première ministre italienne.