La Maison Blanche n’aurait pas souhaité lui donner plus de place.
Autant on pouvait voir la silhouette de Joe Biden lors des sommets ou rencontres officielles du temps de Barak Obama, autant la discrétion de Kamala Harris a été marquante.
Première femme vice-présidente, son terrain d’action a été circonscrit au dossier de la frontière avec le Mexique, c’est à dire un sujet dont on ne peut sortir grandi sur le plan politique.
« Deux choses peuvent être vraies. Comme tout employé de l’État, Mme Harris peut et doit être tenue pour responsable de son bilan et de la manière dont elle remplit sa fonction. Mais elle est également jugée plus sévèrement que ses prédécesseurs et fait face à des attentes déraisonnables que les limites de son rôle l’empêchent de satisfaire. » Ly Zou, journaliste Vox.
Reste qu’en pleine polémique sur la santé du Président, elle entend écarter les doutes.
«Que tous ceux qui me voient à l’œuvre repartent pleinement conscients de ma capacité à diriger».
Depuis plusieurs mois, Kamala Harris prend en charge des responsabilités politiques de plus en plus importantes.
La démocrate de 59 ans multiplie ses déplacements pour défendre le droit à l’avortement et s’impose sur la situation à Gaza.
Mais selon la Constitution américaine, Kamala Harris ne pourrait remplacer Joe Biden qu’en cas de décès ou d’incapacité à assurer ses fonctions.
Si le président américain abandonnait la course avant l’élection, elle ne prendrait pas automatiquement sa place au Parti démocrate.
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