L’exil, le prix à payer pour s’être opposé publiquement à la guerre en Ukraine

Marina Ovsiannikova, journaliste russe réfugiée en France s'exprime sur sa situation.

Fuir la Russie par la route puis à pied, passer la frontière de nuit en clandestin, se débarrasser de son bracelet de surveillance, arriver en France sans connaître la langue ni quiconque sinon l’équipe de Reporters sans Frontières qui a organisé cette exfiltration.

La journaliste qui brandit en direct un panneau d’opposition à la guerre en Ukraine, a fui la Russie avec sa fille. Marina Ovsiannikova craignait pour sa vie. Arrivée en France il y a 4 mois grâce à Reporters Sans Frontières et après un voyage périlleux, elle revient sur les conditions de sa fuite.

« Concernant l’histoire de notre sauvetage miraculeux, je voudrais d’abord exprimer mon immense gratitude aux Reporters Sans Frontières. Ils m’ont non seulement sauvé, mais ils ont aussi sauvé mon enfant, Bianca. »

Elle a dû changer 7 fois de direction, finir son périple à pied et se cacher des véhicules de patrouille. Elle a finalement réussi à traverser la frontière russe clandestinement, dans la nuit.

« J’étais désespérée je criais ‘pourquoi je fais tout ça ? Peut-être que ça serait mieux d’aller en prison’ mais finalement, on a réussi à atteindre la frontière et rejoindre les autres de l’autre côté. »

Son ex-mari lui a retiré la garde de ses enfants. Elle risquait jusqu’à 10 ans de prison pour s’être opposé au régime russe.

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