« Tout à coup, devant moi une foule de victimes, une réalité qui représente la France aussi, tant ces récits surgissent de toutes les origines sociales, de toutes les générations… S’est alors posée la question de ce que j’allais en faire. Qu’est-ce qu’on fait quand on est submergée par ce qu’on entend, par la quantité de témoignages ? »
Un mois après sa prise de parole aux Césars, le 23 mars 2024, Judith Godrèche réunit dans un court-métrage les histoires que lui ont confiées des milliers de femmes et d’hommes.
« Moi aussi », court-métrage sur les violences sexuelles, est présenté à la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes. Elle y fait jouer sa fille, Tess Barthélemy.
« C’est une œuvre chorale composée de récits personnels énoncés par fragments et mettant en scène ce chemin âpre mais salvateur, de la douleur sans mots au début d’une libération par la parole. Un millier de personnes y participent. […] Occuper la ville comme un geste militant. » ©Festival de Canne
À l’heure actuelle, une liste de dix acteurs, réalisateurs et producteurs coupables de violences sexuelles circulerait et devrait être rendue publique pour la 77e édition du Festival.