Paola Cortellesi, son film crée le choc en Italie

Près de 5 millions d’italiens ont vu « Il reste encore demain »

Deux phénomènes qui se répondent secouent la société italienne.

Le premier est un film en noir et blanc situé dans l’après-guerre dont l’onde traverse tous les milieux et les régions. Partout les enseignants emmènent les élèves découvrir l’histoire de Delia, confrontée à un mari violent, décidée à s’émanciper du poids patriarcal. 

En Lombardie, un entrepreneur anonyme a acheté 400 billets destinés aux jeunes de la ville de Lodi. 

Le deuxième choc est venu mi-novembre à la suite de l’assassinat de Guila Cecchettin par son ex, elle avait 22 ans comme lui, était issue de la classe moyenne sans problème comme lui.

« Ma sœur est le 103ème féminicide de l’année 2023, la victime de la société patriarcale italienne et de la violence machiste », les mots qu’Elena Cecchettin répètent désormais sans relâche sur les réseaux et dans les médias. 

Les hommes ne sont pas les seuls à construire ou prolonger cette structuration de la société italienne, les femmes en partagent la responsabilité en reproduisant les schémas éducatifs des garçons, défend la jeune femme. 

« Il y a un tournant dans la conscience des citoyens » estime la réalisatrice qui tient également le rôle principal du film qui viendra sur les écrans en France début mars.

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