𝐋𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 é𝐭é é𝐜𝐚𝐫𝐭é𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐫é𝐜𝐢𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞. 𝐄𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭…
Lorsque les forces de l’Axe envahissent la Yougoslavie en 1941, Lepa Radić n’a que 15 ans. Elle rejoint rapidement les Partisans, mouvement armé de la résistance yougoslave.
L’adolescente, née dans une famille communiste, se porte volontaire pour servir sur au front. Elle transporte les blessés et aide de nombreuses personnes à échapper aux forces de l’Axe.
En février 1943, alors qu’elle organise la fuite de plus de 150 femmes et enfants, elle est capturée et condamnée à mort par pendaison. Les nazis la torturent afin d’obtenir des informations sur la résistance yougoslave, en vain.
Le 8 février 1943, elle est conduite à la potence. On lui propose d’échapper à la mort si elle révèle les noms de plusieurs de ses camarades.
« Je ne trahirai jamais mon peuple, et les noms des personnes que vous recherchez ne seront pas révélés avant que nous vous ayons anéantis jusqu’au dernier. »
Lepa Radić est pendue sous les yeux de nombreux Yougoslaves, venus assister à son exécution. La mort de l’adolescente va marquer durablement l’histoire du pays.
En 1951, elle devient la plus jeune titulaire de l’ordre du Héros du peuple yougoslave.