« C’est une pionnière, au moins en France et en Europe, du travail à l’interface entre sciences de la nature et sciences humaines et sociales. » Éric Garnier, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier.

Le prix le plus prestigieux en matière de recherche en écologie. 

« Ce prix récompense en général les sciences dites “dures”, avec quelques exceptions pour les sciences sociales. Alors, pour moi, il ne figurait pas dans le paysage des possibles. » Sandra Lavorel.

Les femmes représentent moins de 30 % des effectifs des chercheurs en France. Lorsque l’une d’entre elles est médaillée par le CNRS et qui plus est pour un travail sur l’écologie, on applaudit des deux mains !

Sandra Lavorel est directrice de recherche à l’université Grenoble-Alpes, elle est spécialiste d’écologie fonctionnelle, c’est-à-dire du fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils sont susceptibles de rendre aux sociétés humaines.

Ce prix est une reconnaissance pour elle mais aussi pour l’ensemble de la discipline, à un moment où la biodiversité traverse une crise sans précédent.

©Photo Hubert RAGUET / CNRS Images