Afghanes-Apartheid

Éducation et emploi des filles : le tissage pour seule perspective

Réclusion et pauvreté : le destin des afghanes.

Les garçons peuvent librement aller à l’école, recevoir une éducation, rechercher un emploi correctement rémunéré.

Les filles ne peuvent fréquenter ni l’école, ni l’université, elles occupent des emplois à très faible revenu comme le tissage de tapis.

« Il n’y a plus d’autre moyen de gagner de l’argent maintenant. » Saleha, 18 ans, tisseuse.

Les femmes et les jeunes filles tisseuses s’endettent pour acheter de la nourriture à crédit, elles remboursent une fois les tapis achevés, ce qui renforce leur précarité.

La pauvreté et la crise du chômage touchent plus de 90% de la population afghane, les familles en ville doivent faire travailler leurs filles alors qu’elles étaient scolarisées ou étudiantes. Les campagnes d’éducation menées depuis 30 ans avaient permis une prise de conscience des familles sur l’importance de l’accès à l’enseignement des filles.

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